Empreinte, c’est avant tout une aventure humaine. Fabrice Tregou, entrepreneur convaincu de l’avenir de la lave émaillée, décide de se lancer dans la signalétique patrimoniale en 2002, lorsqu’il reprend l’entreprise. Le pari est beau mais un peu fou : la lave est un produit bien connu en France, mais elle souffre d’une image vieillotte, doublée d’un processus lent, compliqué et cher.

Il n’en fallait pas plus à Fabrice pour relever le défi : il s’installe au cœur des collines du Lauragais, à deux pas de Toulouse et s’entoure d’un premier puis d’un second sérigraphe.

Une petite équipe de pionniers se met en place et la machine Empreinte est lancée. Cahin-caha parfois, ils modernisent les méthodes, testent les couleurs, assurent un suivi sans faille. Coulommiers, Villeneuve d’Ascq ou Lavernay, sont parmi les premiers clients.

En 2006, Empreinte s’exporte et sérigraphie ses premières plaques pour un site UNESCO. Elles sont posées en Tanzanie. En 2007, l’émail se vend aussi sur du grès. Les villes de Montpellier et de Nîmes sont parmi les premières à choisir ce matériau. L’équipe s’étoffe encore avec l’arrivée de graphistes et de nouveaux défis sont relevés avec l’obtention des certifications ISO 9001 et 14001.

Dessiner et sérigraphier des plaques ne suffit bientôt plus. Pourquoi ne pas imaginer le support qui les accueille ? D’abord croqués sur un coin de table ou à l’inspiration du moment.

Les mobiliers apparaissent dans les ateliers. Le « Artcorps » est né. Best-seller de la gamme, il est posé dans toute l’Europe. Fort de ce succès, un bureau d’études est créé, chargé de designer et d’imaginer des mobiliers sur mesure, toujours plus originaux. 

Bientôt, Empreinte aspire à de nouvelles aventures. En 2014, l’équipe prend ses aises dans de beaux locaux toujours dans les environs de Toulouse. Un long et méthodique chemin est tracé pour ouvrir la porte des musées. Le Musée de l’Homme de Paris est le premier.

La révolution est culturelle : on passe de l’outdoor à l’indoor. Les produits et les clients changent, mais l’état d’esprit reste le même : donner le meilleur, tendre vers l’excellence, ne rien s’interdire.

Quitte à mettre au point des supports, autant les fabriquer. Empreinte conçoit donc en 2015 une petite sœur : Empreinte Métal. On y découpe, soude, plie, peint tous les mobiliers. Un second atelier rejoint Ste-Foy en septembre 2019.

Aujourd’hui, les pionniers d’Empreinte sont presque tous là. Tout le reste a changé : on imprime sur tout, avec différentes techniques, même en 3D. On modélise, on dessine, on conçoit, on cherche. On fabrique, on assemble, on pose. On emballe, on expédie, on s’assure que tout va bien. Empreinte va bien et poursuit son chemin. Celui de ses clients, celui de ses projets, celui de ses rêves.